Démarrer en macrophotographie

Les sujets de prédilection de la macrophotographie sont les fleurs et insectes mais la macrophotographie peut tout aussi bien se pratiquer sur de petits objets comme plumes, bijoux, goutte d’eau, etc.

L’objectif de la macrophotographie est d’obtenir une image du sujet de taille quasi réelle sur le capteur. Zoomer fortement ne suffit pas, il faut être très proche et utiliser un équipement spécifique estampillé « Macro ». Cette branche de la photographie est donc très spécifique.
Voici un article présentant les principaux objectifs Macro chez Nikon et Canon.

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• Un reflex, ou au minimum un APN qui permet d’utiliser le mode A ou S. Vous pouvez consulter notre guide bien choisir son reflex photo.
• Un objectif « Macro » avec rapport 1:1. A 1:2 c’est de la photo de proximité ou proxi-photo. Avant d'investir dans un objectif macro, découvrez notre guide d'achat. La meilleure solution pour obtenir des flous d’arrière plan réussis est d’investir dans un bon objectif macro Compter environ 400 à 500 € dans notre comparateur par exemple.
  Des solutions alternatives existent, mais elles sont moins qualitatives. Il est possible de débuter avec des bonnettes à appliquer devant l’objectif mais avec risque vignette, ou d’ajouter des bagues d’allonge entre le boitier et l’objectif, mais cela apporte moins de souplesse d’utilisation et de piqué qu’un objectif macro. Il est aussi possible d’utiliser un objectif à l’envers à l’aide d’une bague adaptatrice.
• Stabilisation, pour les sujets immobiles. Privilégier un trépied rotule 3D avec mécanisme central et orientation portrait possible (90°).<
• Pour déboucher, les réflecteurs plus que le flash.

• Priviléger une grande ouverture mais si une profondeur de champs (zone de netteté) de quelques mm ne vous suffit pas, alors :
  Fermer le diaphragme, quitte à monter un peu les ISO tout en restant sous les 800 suivant ce que permet l’appareil, et à augmenter le temps d’exposition ;
  Respecter la règle du 1 pour 1 entre distance focale et temps d’exposition (100 mm, rester au dessus de 1/100s) pour éviter le flou de bouger ;
• MAP (Mise au Point) en manuel, à moins de disposer d’un autofocus très performant. Ne pas hésiter à modifier la distance entre l’appareil et le sujet pour faire la MAP.

1. Choisir le bon lieu
   En intérieur, proche d’une fenêtre au nord.
   En extérieur, tout est plus aléatoire, pensez à votre confort (à l’ombre, anti-moustique, voire bottes).
   Connaitre les bons lieux, certains insectes ont des affinités avec certaines plantes. A repérer.
   Ne pas hésiter à faire un petit coup de ménage sur les fleurs pour ôter une poussière, etc.
2. Choisir le bon moment
   Tôt le matin (avec la rosée), ou en fin de journée. Pourquoi ? les insectes sont moins actifs, et les lumières plus douces et chatoyantes.
3. Choisir le bon positionnement
   Se positionner au niveau du sujet, mais ne pas hésiter à tester d’autres variantes (plongée, contre-plongée).
   Multiplier les points de vue et cadrages pour générer plein de plans différents.
   Bien positionné, le corps peut servir pour couper la lumière directe.
4. Utiliser la lumière naturelle et de grandes ouvertures pour générer un arrière plan homogènement flou. Il isole le sujet.
   Pour un lever du soleil, et un sujet à contre jour il faut être en pleine ouverture sinon le disque solaire aura la forme du diaphragme.

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