10 erreurs des débutants en photo culinaire et leurs solutions
Erreur 1 : Un cadrage hésitant
En photographie culinaire, il y a deux solutions : le gros plan ou le plan large d'ambiance.
Dans le cas du gros plan, je ne peux que vous renvoyer vers l'article qui présente ce qu'il faut savoir pour se lancer en macrophotographie.
Dans le cas il du plan d'ambiance, mieux vaut prévoir quelques accessoires mais ce point est développé au point 7.
Multipliez les angles de prise de vue, vous obtiendrez du choix voire des heureuses surprises.
Erreur 3 : Un choix de nourriture contreversé
Autant consacrer ses efforts sur un sujet qui vous intéresse on est d'accord, mais tant que possible, mieux vaut éviter la junk food car on peut faire mieux niveau nutrition. Oui parce que vous n'êtes pas là pour du gaspillage alimentaire.
Après la photo, c'est l'heure de la dégustation !
Alors autant dire qu'on oublie de suite les techniques de certains pros qui ajoutent de produits douteux comme de la peinture sur aliments crus ou d'application de produits non commestibles pour les faire briller.
Mieux vaut mijoter un bon petit plat et le déguster ensuite !
Que faire pour mettre en valeur des surfaces ternes? Les faire briller en appliqunant de l'huile ou de l'eau vaporisée.
Erreur 4 : Les photos fades suggèrent un goût ... fade !
Une photo culinaire est une mise en scène de la nourriture. Idéalement l'image doit donner envie, régaler l'oeil, ouvrir l'appétit. Stop aux coloris fades et des contrastes pauvres : adoptez la diversité de couleurs des aliments (C'est bien ça les couleurs), jouez avec les contrastes (N/B ou entre les couleurs).
D'ailleurs dans la symbolique des couleurs, le rouge et le jaune donnent faim.
Ne pas trop cuire ses légumes permet de conserver leur couleur vive. Vous pourrez toujours terminer la cuisson des légumes ou du gratin après la séance photo si besoin.
Erreur 5 : La triple pénalité de l'éclairage impossible
La mauvaise gestion de lumière vous inflige une triple pénalité.
La première pénalité concerne l'aliment car même si comme disent les chefs cuisto à leurs apprentis "quand c'est noir c'est cuit", un gratin qui a trop gratiné, un légume tout flétri et terni par la cuisson, ça fait tout de suite moins envie. C'est encore plus vrai en photo.
La seconde pénalité que vous vous infligez, c'est avec une une lumière insuffisante limite le champ des possibles en production.
La troisième pénalité intervient au traitement, qui seront plus complexes, avec des libertée très réduites.
Parce que vous n'êtes pas des pros équipés jusqu'aux dents, il faut veiller à bien comprendre les grands principes de la photographie pour exploiter un appareil amateur. Il se trouve que plus la scène sera éclairée et mieux l'appareil s'en sortira.
Je vous renvois aux chapitres sur l'exposition et la gestion de la lumière et des contrastes dans le guide gratuit 10 conseils pour bien démarrer et progresser en photographie.
Commencez par travailler la lumière naturelle, qui est plus facile à gérer que la lumière artificielle.
Erreur 6 : Croire qu'il faut un matos pro
Pas de trépied ? Un bean bag (sac de lestage) peut faire l'affaire. Il existe aussi de petits trépied de bureau ou articulés et peu onéreux. J'ai d'ailleurs testé un gorillapod 3K qui m'a bien plu.
Pour le déclenchement à distance, en attendant de recevoir votre télécommande vous pouvez utiliser le retardateur, ou l'appairage smartphone si vous avez la chance d'utiliser un appareil équipé d'une connexion WiFi.
Selon vous, mieux vaut-il bien savoir utiliser un équipement basique ou mal utiliser du matos de pro ? Sans nul doute, le bon usage est indispensable pour arriver à mettre en valeur sa composition quand le matériel ne sera jamais limitant.
Bien connaitre son appareil est le point de départ. Pour bien connaitre son appareil, on peut vous donner 3 conseils, pratiquer, pratiquer et pratiquer.
Pour ceux qui veulent aller plus loin et savoir comment utiliser les réglages et quels sont les principes de cadrage, là encore je vous renvoie vers le guide gratuit 10 conseils pour bien démarrer et progresser en photographie (lien en pied d'article).
Erreur 7 : Négliger l'ambiance. Stop, soyez créatifs bor*** !
Choisir une ambiance et la travailler pour la faire ressortir.
La composition se travaille un peu comme une mise en scène. Donner vie, donner envie.
Des accessoires peuvent vous venir en aide : napperons, planche bois, ustensile de cuisine judicieusement positionnés comme une cuillère juste à côté d'une part de gateau entamée.
Pour les couleurs, pensez à l'ajout d'aromates, de graines, de fruits, etc.
Erreur 9 : Se mettre des pénalités avec la nourriture trop chaude ou trop froide
La température des aliments occasionne quelques défis photographiques. La vapeur émise par les aliments chauds crée un voile trouble au dessus de l'aliment, et le rendu s'approche plus d'une zone floue que d'une bonne odeur alléchante.
Les aliments très froids comme de la glace peuvent provoquer de la condensation sur son contenant, et si elle gèle l'effet est pas facile à valoriser.
La photo culinaire demande d'attendre que le plat soit refroidi et/ou shooter des plats froids.
Erreur 10 : Se contenter de photos non retraitées
Vous pouvez vous contenter des photos JPG non retravaillées.Vous pouvez aussi utiliser un logiciel de post traitement comme Digikam (gratuit) ou Adobe Lightroom.
Vous pouvez retoucher légèrement la luminosité et les contrastes. Partir d'un fichier RAW offrira plus de latitudes.
Pour vous initier aux grands principes de la photo et à la photo culinaire
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